Le texte que nous proposons ci-dessous est le fruit d'une analyse participante, à la fois sociologique (scientifique) et militante (sympathisante) du mouvement social de novembre-décembre 1995 à Nantes. Comme toujours avec Claude Leneveu, et comme pour tout véritable marxiste du reste, la rigueur militante n'annule pas ni ne dissout la rigueur scientifique de l'analyse sociologique. Au contraire, elles se nourrissent et s'articulent mutuellement, sans prévarication de l'une vis-à-vis de l'autre. Puisse ce texte d'ores et déjà en attester, avant la prochaine publication d'un recueil de ses travaux fin 2009-2010.
jeudi 26 février 2009
« Un automne brûlant... à Nantes : sur les manifestations et les émeutes urbaines dont Nantes a été récemment le théâtre » par Claude Leneveu
Le texte que nous proposons ci-dessous est le fruit d'une analyse participante, à la fois sociologique (scientifique) et militante (sympathisante) du mouvement social de novembre-décembre 1995 à Nantes. Comme toujours avec Claude Leneveu, et comme pour tout véritable marxiste du reste, la rigueur militante n'annule pas ni ne dissout la rigueur scientifique de l'analyse sociologique. Au contraire, elles se nourrissent et s'articulent mutuellement, sans prévarication de l'une vis-à-vis de l'autre. Puisse ce texte d'ores et déjà en attester, avant la prochaine publication d'un recueil de ses travaux fin 2009-2010.
dimanche 22 février 2009
« La impunidad legislada o el retorno de lo imposible : el padre real » par Juan Carlos Suzunaga Quintana
El autor analiza brevemente la relación del crimen con la ley, para luego tomar la impunidad legislada como un efecto de la crueldad derivada de la perversión generalizada del mercado, acto propio del desarrollo de la modernidad, donde la dimensión de olvido es inherente a la pretensión de la modernidad por no querer saber nada de la verdad del sujeto (Lire la suite)
jeudi 19 février 2009
« L'idéologie, ou la pensée embarquée » par Isabelle Garo
Isabelle Garo, L’idéologie, ou la pensée embarquée. Paris : La Fabrique, 2009.– 182 p.
mercredi 18 février 2009
« Lukács critique du romantisme », une conférence de N. Tertulian
Lukács critique du romantisme
Lundi 23 février 2009 & lundi 9 mars 2009, à 17 h, salle 524
(cliquer sur l’image pour visualiser l’affiche)

mardi 17 février 2009
« La leçon de maintien marxiste de Georges Labica » par André Tosel

« Le communisme c’est le seul contrepoison le seul antidote le seul remède la seule alternative à la société d’exploitation au capitalisme qui jamais n’a le visage humain.
Tous les damnés de la terre savent ça qui sont de plus en plus nombreux et de plus en plus damnés
Seuls les salauds ne sont pas avec eux et c’est comme ça qu’on les reconnaît. »
Ces aphorismes tirés d’un de ses derniers ouvrages Démocratie et révolution (Le Temps des cerises, 2002, p. 66 & 112) donnent le ton de la voix singulière de celui qui vient de nous quitter et qui demeure la figure d’un des rares intellectuels marxistes et communistes qui en France ont su sans se renier maintenir le cap au sein de la tempête déchainée par le capitalisme mondialisé. Georges Labica, c’est d’abord cette voix qui ne cesse jamais de rappeler à la pensée, à la philosophie en particulier son appartenance au monde, l’état de ce monde et la condition de privation d’humanité en laquelle est jetée la masse des hommes vivant en ce monde ; c’est le chercheur d’une autre voie pour un communisme de ce monde et de ce temps. Tel est le fil conducteur d’une œuvre considérable : une quinzaine de livres, une quinzaine de directions d’ouvrages et je ne sais combien d’articles et contributions diverses à des colloques et à des revues tant sur le plan national qu’international. Il faudra un jour procéder à l’étude de toute cette profusion. (Lire la suite)
vendredi 13 février 2009
« Quand le travail se précarise : quelles résistances collectives ? » par Sophie Béroud & Paul Bouffartigue
Depuis la fin des années 1970 la précarisation du travail et de l’emploi accompagne l’entrée dans une nouvelle phase de crise du capitalisme. Elle constitue l’un des ressorts et l’une des implications majeurs des transformations productives qui s’accomplissent au travers d’un transfert de richesses du travail vers le capital et des politiques néolibérales de « flexibilisation » du travail. Elle frappe de plein fouet les vieux pays industriels, dans lesquels s’étaient édifiés tout au long du 20e siècle, sous l’impulsion du mouvement syndical et ouvrier, toute une série de protections sociales et collectives. Elle touche également des pays du Sud plus récemment industrialisés et dans lesquels ces protections n’ont pas connu la même extension. Quand aux pays émergents, qui semblent parfois être les grands bénéficiaires de la globalisation économique, l’industrialisation y revêt souvent le même visage sauvage qui a été le sien dans l’Europe occidentale du 19e siècle. (Lire la suite)
mercredi 11 février 2009
« La lutte continue : les conflits du travail dans la France contemporaine » par S. Béroud, J.-M. Denis, G. Desage, B. Giraud & J. Pelisse

À s’en tenir aux commentaires récurrents sur les mouvements de grève dans les services publics, la conflictualité du travail serait désormais cantonnée à quelques « catégories privilégiées » (cheminots en tête). En fait, la réalité des conflits du travail en France demeure largement méconnue. Si l’intensité des grèves dans les entreprises s’est affaiblie au cours des trois dernières décennies, les conflits n’ont pas pour autant disparus du monde du travail. L’exploitation des enquêtes statistiques du ministère de l’Emploi tend même à montrer plutôt une hausse significative du nombre d’établissements touchés par des conflits sociaux entre 1998 et 2004. En mesurant les formes de conflictualité avec arrêt de travail (la grève de plus de deux jours, de moins de deux jours, le débrayage) et sans arrêt de travail (grève du zèle, refus d’heures supplémentaires, manifestations, pétitions), l’analyse permet de restituer la diversité et l’évolution des pratiques contestataires utilisées au quotidien dans les entreprises. Elle montre également comment s’articulent les formes individuelles de conflictualité (repérées par les sanctions subies par les salariés, mais aussi l’absentéisme ou les recours aux prud’hommes) et les formes collectives, et aussi comment ces registres se brouillent (par exemple, autour des refus d’heures supplémentaires). Ainsi peut-on comprendre à la fois les continuités dans la pratique de la grève et les transformations en cours, dans des secteurs marqués par différentes formes de précarité.
Sophie Béroud, Jean-Michel Denis, Guillaume Desage, Baptiste Giraud, Jérôme Pélisse, La Lutte continue ? Les conflits du travail dans la France contemporaine. Bellecombe-en-Bauges : Éd. du Croquant, 2008.
vendredi 6 février 2009
« Polanyi, lecteur de Marx » par Jérôme Maucourant
lundi 2 février 2009
« À propos de “Traces” d'Ernst Bloch » par Thierry Labica
apparemment secondaire dans l’œuvre d’Ernst Bloch, est peut-être à mettre sur le compte de la récente mode. Traces mérite pourtant une attention toute particulière au moins pour trois raisons : d’abord parce que son auteur a produit l’une des œuvres (l’œuvre ?) les pl

samedi 31 janvier 2009
« Karl Marx et Friedrich Engels comme sociologues de la religion » par Michael Löwy
mardi 27 janvier 2009
« La problématique de la reproduction du capital dans “Le Capital” » par Alain Bihr

Cette communication condense les principales conclusions auxquelles je suis parvenu au terme d’une relecture du Capital. Cette relecture se conçoit elle-même comme le premier volet d’un vaste projet visant à élaborer une théorie générale du mode de production capitaliste, au sens d’une constellation conceptuelle capable de servir de cadre à toutes les analyses partielles du capitalisme présent ou passé. L’hypothèse stratégique sur laquelle repose ce projet est qu’une telle théorie peut et doit s’élaborer à partir du concept de reproduction du capital. La relecture de Marx s’impose alors pour déterminer à la fois les apports de Marx à l’élaboration de ce concept et ses limites. (Lire la suite)
mardi 20 janvier 2009
Penser, agir par Daniel Bensaïd

« Assez pensé maintenant ! »*. Cette injonction de la ministre en exercice de l’économie et de finances, restera peut-être comme la maxime d’une époque obscure : assez pensé, place aux marchés ventriloques et aux marchands de temps de cerveau disponible.
Pensons au contraire à ce qui nous est advenu et qui n’est jamais tout à fait dernière nous, mais nous attend encore au prochain tournant. Pourquoi et comment les grandes espérances du XXe siècle ont-elles fait naufrage ? Comment les rêves d’émancipation ont-ils pu virer au cauchemar ? Qu’en est-il de la grande idée communiste après l’effondrement de sa contrefaçon bureaucratique ? Qu’en est-il de la validité contemporaine de l’héritage marxiste ? Et de la- dialectique comme travail subversif de l’ordre despotique du capital ?
Pensons, mais pensons pour agir au présent. Pour ne pas céder aux fatalités d’une économie automate et d’une histoire réduite à la célébration du fait accompli.
Les textes en grande partie inédits ou introuvables rassemblés dans ce volume occupent une séquence de vingt années, de la chute du Mur et de la désintégration de l’Union soviétique aux combats actuels pour la construction d’un nouveau parti anticapitaliste, en passant par l’effondrement de l’orthodoxie stalinienne et la conversion de la social-démocratie à l’idolâtrie marchande.
* La citation complète est la suivante : « Que de détours pour dire une chose au fond si simple : il faut que le travail paye. Mais c’est une vieille habitude nationale : la France est un pays qui pense. Il n’y a guère une idéologie dont nous n’avons fait la théorie. Nous possédons dans nos bibliothèques de quoi discuter pour les siècles à venir. C’est pourquoi j’aimerais vous dire : assez pensé maintenant. Retroussons nos manches. » Assemblée nationale, le 10 juillet 2007
samedi 17 janvier 2009
« “La dialectique à la cantonade” : Althusser devant l’art » par Warren Montag
lundi 5 janvier 2009
Héritages de Feuerbach

La pensée de Ludwig Feuerbach (1804-1872) occupe une position originale dans le champ de la réflexion philosophique. Son intérêt a souvent été ramené au rôle qu’elle a pu jouer dans la formation intellectuelle du « jeune Marx ». Il convient cependant d’envisager les Héritages de Feuerbach de manière plus large en prenant en considération aussi bien les conditions d’élaboration de sa pensée que les conditions de sa postérité, donc de ses divers usages philosophiques (parfois inattendus ou implicites). Tel est l’objectif du présent ouvrage qui, à travers une série d’études inédites, met en perspective l’œuvre de Feuerbach et lui restitue ainsi sa puissance de rayonnement.
Dans un premier temps, se trouve élucidé le rapport problématique, mais constitutif, de la philosophie de Feuerbach à l’hégélianisme et, à travers lui, à la tradition de l’idéalisme allemand. D’autres études s’attachent à montrer comment Marx et Nietzsche ont pu à la fois exploiter la fonction critique de cette philosophie et en éprouver les insuffisances théoriques et pratiques. Pourtant, l’importance de la pensée de Feuerbach ne se mesure pas seulement à l’influence directe qu’elle a pu exercer sur ses contemporains mais également aux espaces de convergence que cette pensée s’est montrée capable de dessiner au-delà d’elle-même, et qui constituent à proprement parler son actualité. Cette actualité se dessine notamment dans les travaux de Blumenberg, de Sartre ou de Debord qui, par les interprétations qu’ils proposent de la pensée feuerbachienne, en renouvellent la fécondité et la pertinence pour notre temps.
Sommaire
Philippe Sabot (éd.), Héritages de Feuerbach. Villeneuve-d'Ascq : Presses universitaires du Septentrion, 2008. – 200 p.
jeudi 1 janvier 2009
contreTemps (nouvelle formule) | n°1, janvier 2009

Éditorial
Stathis Kouvélakis La Grèce en révolte
La nouvelle gauche anticapitaliste
Daniel Bensaïd Prendre parti – nouveau siècle, nouvelle gauche
Frédéric Lebaron De l’ébranlement idéologique au changement de paradigme ?
Olivier Besancenot & Luc Boltanski « La révolte n’est pas un plaisir solitaire »
Stathis Kouvélakis France : une crise d’hégémonie prolongée
Edgardo Lander Le processus bolivarien : un projet alternatif en tension ?
L’empire après l’élection d’Obama
Mike Davis Du canyon aux étoiles
Paul Buhle Une élection historique
Howard Zinn Le parcours d’un intellectuel militant
Capitalisme ? Fin d’époque
Isaac Johsua Une crise qui vient de loin
Michel Husson Un capitalisme vert est-il possible ?
Interventions
Fred Falzon Thatcher, Blair et les défaites de la Gauche britannique : leçons du « néogramscisme »
Controverses
Autour de Castoriadis
Pierre Khalfa Peut-on critiquer Marx ?
Jean-Marie Harribey La lutte des classes hors sol ?
Milles marxismes
André Tosel Communisme : sur l’effacement d’une notion et d’une réalité historique
Livres en débat
Fanny Gallot Collectif, Sur 68 une histoire collective (1962-1981) et Mai-Juin 1968
Gabriel Girard D. Halperin, What Do Gay Men Want ? An Essay on Sex, Risk and Subjectivity
Valentin Schaepelynck F. Cusset, Contre-discours de Mai : ce qu’embaumeurs et fossoyeurs de 68 ne disent pas à ses héritiers
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