jeudi 15 octobre 2009

Séminaire sur G. Lukacs à l'EHESS (Paris)





« Camera politica Dialectique du réalisme dans le cinéma politique et militant » par Emmanuel Barot

 
Une forme cinématographique du politique conforme à ce dont elle prétend traiter, finit par entrer en contradiction avec elle-même et se supprimer comme autonome, trouvant sa vérité dans son autre. Accomplissant l’esprit de la « distanciation » brechtienne, le film sabote la police qui le gouvernait, et le spectateur ne peut plus fuir, se retrancher dans le noir de la salle du cinéma ou la berçante illusion de la séparation. La politisation du film est totale : les contradictions sortent du film pour être du monde et c’est au spectateur seul qu’il incombe maintenant de décider si, oui ou non, il va se faire révolutionnaire.


Emmanuel Barot, Camera politica :
dialectique du réalisme dans le cinéma politique et militant.
 (Paris, Vrin, 2009 « Philosophie et cinéma »).

dimanche 11 octobre 2009

G. Sibertin-Blanc, « Subjectivité révolutionnaire, inconscient et lutte de classes »


Séminaire Cinéma, Théâtre, émancipation (1) : l’hypothèse d’un art communiste

« Peintres communistes, si l'on vous demande si vous êtes communistes, mieux vaut produire comme preuve vos tableaux plutôt que votre carte du Parti. »
(Bertolt BRECHT, Sur le réalisme. Paris: Éd. de l’Arche, 1970, p. 59).




samedi 10 octobre 2009

Archives audio et vidéo

Vous trouverez sur le site du séminaire, en cliquant sur la rubrique « Le séminaire », une rubrique qui renvoie directement au site recueillant les archives audio et vidéo d'une partie des séances du séminaire de ces deux dernières années (2007-2009). Ce site est également directement accessible à cette adresse.

jeudi 8 octobre 2009

« Rencontre avec Karl Marx », France Culture, 12-18 octobre

Du lundi 12 au vendredi 16 octobre 2009, de 10h à 11h, l’émission Les nouveaux chemins de la connaissance sur France-Culture, sera consacrée à Marx.
lundi 12 : A. Tosel
mardi 13 : I. Garo
mercredi 14 : J.-F. Kervégan
jeudi 15 : G. Duménil
vendredi 16 : J.-M. Harribey et L. Sève

Plus d’informations sur le site de l’émission

mercredi 7 octobre 2009

« Certains naissent de façon posthume : la survie d’Henri Lefebvre » par Stuart Elden

Vient de paraître sur le site du séminaire…

À sa mort en juin 1991, Henri Lefebvre lègue un remarquable héritage en terme d’écrits. Plus de soixante livres d’une recherche originale, des éditions des œuvres de Marx, Hegel, Lénine ainsi que quelques ouvrages publiés sous sa direction. Augmentent cet héritage, des contributions à des ouvrages collectifs et de nombreux articles, disséminés dans une multitude de revues et de journaux, beaucoup d’entre eux traitant de sujets non débattus dans ses écrits plus anciens. (Lire la suite)

mardi 6 octobre 2009

Nouveautés

Nous continuons a remettre progressivement des textes à disposition sur le site du séminaire Marx au XXIe siècle. Deux nouveautés à signaler en attendant d'autres à venir très prochainement.

Catherine Samary, Vaincre la pauvreté : défi démocratique du XXIe siècle
Parmi de multiples angles d’approche possibles, la crise structurelle de la mondialisation incite à prendre la « nouvelle pauvreté » comme fil conducteur d’une réflexion sur la démocratie au xxie siècle. Parce que prendre le point de vue des plus déshérités de cette planète, en tant que réalité « moderne », met en lumière l’ampleur, la profondeur du déni de démocratie que représente, en son essence, l’ordre productif capitaliste globalisé. On le soulignera ici dans ses dimensions socio-économiques, politiques et idéologiques, pour mettre en évidence l’émergence des pré-conditions d’une effective révolution démocratique.

Emmanuel Barot, Sommes nous en démocratie ?
Si l’expérience démocratique est la forme historique sans précédent de pacification des mœurs politiques, contre le bruit des bottes et les arbitraires régaliens de toute sorte, le xxe siècle en a produit, parfois en son nom même, l’antithèse la plus totale. Au sortir de cette immense contradiction, la « démocratie » en une acception fort spécifique est aujourd’hui littéralement sacralisée : il n’y a personne, jusqu’à l’extrême droite ou les régimes de Mollahs, qui ne l’invoque pour justifier son existence et ses objectifs. Il convient de prime abord d’interroger cette extraordinaire situation, cette remarquable anti-Aufhebung, et pour cela un cours voyage au pays du révisionnisme et de l’idéologie s’impose au préalable, en deux remarques introductives.


dimanche 4 octobre 2009

contreTemps, n° 3 (septembre 2009)


ACTUALITÉ

Stathis Kouvélakis, Notes sur la séquence électorale et sociale
Sophie Béroud et Karel Yon, Face à la crise, que fait le mouvement syndical ?

L’ÉCOLE ET L’HÔPITAL NE SONT PAS DES ENTREPRISES André Grimaldi, Sauver l’hôpital public !
Daniel Bensaïd, Faut-il défendre l’université ?
Keith Dixon, De Thatcher à Pécresse
Mathieu Bonzom, Un semestre de mobilisations obstinées

INTERVENTIONS
Bruno Bosteels, La révolution de la honte
Razmig Keucheyan, Figures de la défaite

MILLE MARXISMES
Isabelle Garo, Le socialisme introuvable de Marx
Stathis Kouvélakis Hommage à Georges Labica - Parcours d'un intellectuel communiste - La violence émancipatrice

LITTÉRATURES Tristan Garcia, 44 – 17 + 14
Angelo Rinaldi, La fin des faims

LIVRES EN DÉBAT Michel Lequenne Elvire Maurouard, Juifs de Martinique et Juifs portugais sous Louis XIV et Les Juifs de Saint-Domingue (Haïti)
Noëlle Burgi Philippe Marlière, La Social-démocratie domestiquée. La voie blairiste
André Tosel Stathis Kouvélakis (dir.), Y a-t-il une vie après le capitalisme ?

Pour plus d'informations et s'abonner
visitez le (très beau) site web de la revue contreTemps

« Vaincre la pauvreté : défi démocratique du XXIe siècle » par Catherine Samary

Nouvelle publication sur le site Marx au XXIe siècle

Parmi de multiples angles d’approche possibles, la crise structurelle de la mondialisation incite à prendre la « nouvelle pauvreté » comme fil conducteur d’une réflexion sur la démocratie au xxie siècle. Parce que prendre le point de vue des plus déshérités de cette planète, en tant que réalité « moderne », met en lumière l’ampleur, la profondeur du déni de démocratie que représente, en son essence, l’ordre productif capitaliste globalisé. On le soulignera ici dans ses dimensions socio-économiques, politiques et idéologiques, pour mettre en évidence l’émergence des pré-conditions d’une effective révolution démocratique.
(Lire la suite)