samedi 3 avril 2010

Nœuger les lignes


Petit rattrapage sur la très belle revue Lignes qui a publié un numéro important en 2009, ainsi que plusieurs essais et ouvrages de littérature tout aussi intéressants qu’ils sont aussi de beaux objets esthétiques, et sur lesquels nous reviendrons dans un autre billet.

De la violence en politique (n°29, mai 2009) | Deux hypothèses  : ou le droit de l’État est contestable, ou l’État s’affranchit lui-même d’un droit qui ne l’est pas. Contester l’État, dès lors, c’est ou rappeler celui-ci au droit dont il se réclame ou réclamer de lui qu’il consente au droit qui naîtra de sa contestation. Dans un cas comme dans l’autre, la violence qu’il engage engage à une violence qui le conteste.

Michel Surya, Présentation
Alain Brossat, Le paradigme du lancer de chaussettes
Jacob Rogozinski, Offensive de printemps en Sibérie occidentale
Frédéric Neyrat, Rupture de défense
Bernard Noël, Plutôt non que oui
Jean-Luc Nancy, Violente politique
Alain Naze, De la violence en milieu tempéré
Daniel Bensaïd, Une violence stratégiquement régulée
Laurent Margantin, Des mots dangereux, ou que peut une parole insurrectionnelle ?
Mathilde Girard, Sabotages en quête d’auteur
Anselm Jappe, La violence, mais pour quoi faire ?
Pierandrea Amato, L’indécidable et la violence
Alain Jugnon, Des morts tueurs : un évêque est atteint
Sidi Mohammed Barkat, Octobre-novembre 2005 Les feux élémentaires
Mehdi Belhaj Kacem, L’architransgression
Dimitra Panopoulos, Le partisan de l’universel
Sophie Wahnich, Peuple et violence dans l’histoire de la Révolution française
Épilogue, contrepoint Jean-Christophe Bailly, De la fragilité des statuettes. Pour une esthétique de la précaution

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