Dans ce numéro, hommage de ContreTemps, revue qu’il a fondée et dirigée jusqu’ici, est publié un texte inédit de Daniel Bensaïd traitant des questions liées au colonialisme, « Blessures et travaux de mémoire. »
Sarkozy était ministre de l’Intérieur, il est à présent, nul ne peut l’ignorer, Président de la République, et fébrilement il met le pays à son heure. Francis Sitel interroge la relation, moins évidente qu’il paraît, entre Sarkozy, le sarkozysme et la droite.
Face à ce pouvoir représentant du capital, où en sont la classe ouvrière, le salariat, le syndicalisme ? Vaste chantier ! A explorer avec Louis-Marie Barnier, Lisbeth Sal, Henry Clément, Anne Moyrand et René Mouriaux. Comment va la planète après Copenhague ? Daniel Tanuro en dresse le bilan et en dessine les enjeux. Et pour mieux appréhender les dégâts du progrès, la logique infernale du profit qui fonde le capitalisme, on lira l’article de Laurent Vogel sur le criminel drame de l’amiante.
« Mille marxismes » accueille dans ce numéro une étude de Luc Vincenti sur deux ouvrages récents de Franck Fischbach, dont Manifeste pour une philosophie sociale. Autre dimension de ce numéro, culture et marxisme, avec un article de Bruno Bosteels, réflexions sur le livre de José Revueltas, Los errores, et plus généralement sur marxisme et mélodrame. Francisco Alambert évoque, lui, la figure de Mário Pedrosa et Thierry Labica nous dit « le besoin que nous avons de Raymond Williams ».
Enfin, un entretien avec Michel Lequenne, qui vient de publier Le Catalogue un imposant et fort livre « Pour Mémoires », et qui nous appelle à « Plus de conscience ! »
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