En 1985, sa mort fut l’occasion d’hommages souvent embarrassés. Le Parti communiste ne pouvait oublier les années de tension s’achevant par la rupture, avec le 22e Congrès et Ce qui ne peut plus durer dans le Parti communiste. Quant aux disciples, une partie avait basculé dans la rénégation, une autre avait évolué dans des directions divergentes et souvent contraires. Il n’existait plus, à proprement parler, « d’althussériens », comme on disait jadis, avec un soupçon de suffisance tribale pour ceux qui « en étaient », et un zeste d’aigre dérision pour ceux qui « n’en étaient pas ».
Comment comprendre aujourd’hui les réactions extrêmes, favorables ou hostiles, suscitées au moment de leur publication, en 1965 et 1966, par les textes de Pour Marx ou de Lire le Capital ? (Lire la suite)
1 commentaire:
1985, mort d'Althusser ???????
Que dire de cet article... sinon qu'il ressasse la vielle antienne trotskyste à l'encontre d'Althusser et en creux du stalinisme, antienne qui n'a jamais supporté qu'on ne la considère pas comme LA critique ultime alors qu'elle n'en est qu'un exemple des plus mièvre, bien que malheureusement "populaire".
C'est peut-être faire trop d'honneur, mais toutes proportions gardées, le "commentaire" troskyste de la pensée d'Althusser est à Hegel ce que fut un Victor Cousin : melting pot indigeste où se mêle le fantasme politique, la malhonnêteté et l'éclectisme rance.
Ce qu'il y a de dramatique, c'est ce que ce commentaire a réussi à s'imposer comme le discours référentiel par excellence.
Chausser les lunettes trotskystes pour "lire Althusser" est d'une indigence himalayesque, vouloir y saisir grâce à elles la pensée d'un Marx restitué dans sa "véracité", c'est pire encore.
Misère de la transitivité.
Ghibli
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