Le statut autogestionnaire, reconnaissant à chaque être humain des droits et revenus de base associés à une appropriation collective des grands moyens de production est au cœur d’une remise en cause du rapport salarial. Celui-ci doit être aboli en tant que rapport de domination, qu’il se situe dans le cadre du capitalisme ou d’un État se proclamant socialiste. Mais cela ne signifie ni la fin des revenus monétaires, ni la rigidité des emplois ; encore moins la remise en cause d’une mutualisation des risques et des droits que le salariat a conquis, de façon précaire, contre le capitalisme et que le socialisme peut garantir. (Lire la suite)
À lire : Stathis Kouvélakis (dir.), Y a-t-il une vie après le capitalisme ? Pantin : Le temps des cerises, 2008.– 308 p.
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