dimanche 29 janvier 2012
lundi 23 janvier 2012
dimanche 22 janvier 2012
Programme et fil rouge
Le programme du second semestre est en ligne sur la page d’accueil du site internet du séminaire avec le renvoi sur les affiches correspondantes à chacune des séances. La séance « spéciale » du 17 février (seconde journée du colloque La réalisation de la philosophie à l’époque du Vormärz (1815-1848) en Allemagne), aura une affiche spéciale doublée d’un programme qui seront bientôt mis en ligne.
Signalons d’autre part la création d’un compte Twitter pour le séminaire (@marxau21) qui informera des parutions sur le blog et le site du séminaire. N’hésitez donc pas à vous abonner à ce filo condutorre rosso…
mardi 17 janvier 2012
I. Garo | Marx et l'invention historique
La notion d’invention n’est pas un concept central chez Marx.
Elle permet pourtant d’analyser deux processus, à la fois distincts et
indissociables, qui donnent à son œuvre son originalité : l’invention
historique et l’invention théorique. En effet, on a encore trop tendance à voir
en Marx un penseur déterministe, pour qui l’histoire se déduirait et ne serait
que la réalisation d’un programme. Plus gravement encore, on lui impute un économisme,
qui relierait de façon rigide des strates sociales et qui donnerait à la base économique
de cet édifice le pouvoir d’en conditionner de façon unilatérale les étages supérieurs
ainsi que les étapes successives. Contre ces stéréotypes, il faut souligner que
Marx place la politique et les formes collectives d’innovation et d’invention
qui lui appartiennent, au cœur du processus historique. C’est donc la
dimension proprement politique de son analyse qu’il s’agit de mettre en évidence,
à travers sa réflexion continue sur les formes d’organisation, de transition et
de médiation politiques.
Mais la question de l’invention concerne aussi les procédés
de l’analyse théorique, profondément modifiés par une telle conception du cours
historique. En effet, la place neuve que Marx confère à l’intervention
politique le conduit à forger un arsenal de concepts novateurs et une
conception sans précédent du rapport entre théorie et pratique. C’est l’ouverture
fondamentale du cours de l’histoire sur un devenir à la fois déterminé et non
pré-écrit, précisément parce qu’il inclut les luttes sociales et politiques en
cours qui se réfractent, au sein de l’élaboration théorique, sous la forme d’une
saisie dialectique du réel, attentive à ses transformations permanentes mais
aussi à la nature d’intervention de la critique révolutionnaire du capitalisme.
[sur le site du séminaire]
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dimanche 15 janvier 2012
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