Il est clair depuis ces dernières années que la mondialisation capitaliste en cours entraine un processus de désémancipation sociale caractérisé par une soumission réelle du travail et de l’économie aux impératifs de l’accumulation financière, par une concurrence impitoyable, de plus en plus polycentrique, entre entreprises et États, par la production d’inégalités énormes entre populations différentes, aussi bien qu’au sein d’une même population. Cette désémancipation se développe en accusant ses traits: chômage incompressible, désinvestissements et délocalisations du capitalisme liquide, production d’une masse d’hommes inutiles inscrits dans un régime d’apartheid mondial, liquidation des solidarités de travail et de coopération, destruction de ce compromis socio-politique qu’avait été l’État social de l’après-guerre, généralisation de formes de guerre inédites... Or, il n’est pas de désémancipation sociale sans désémancipation politique. C’est ce que prouve la dérive liberticide qu’organise le principat de moins en moins démocratique mis en place jour après jour par le régime Sarkozy (Lire la suite)
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